Indépendants : plus de 50 heures de travail par semaine en moyenne (et beaucoup de culpabilité)

En résumé :

  • 53 % des entrepreneurs travaillent plus de 50 heures par semaine, certains atteignant même les 70 heures / semaine.
  • Les indépendants ont du mal à lâcher prise, même en vacances. Ils sont 45 % à ne pas se sentir reposés à leur retour de congé.Un répondant sur deux estime pourtant qu’il est essentiel de déconnecter pour la pérennité de son entreprise. Un paradoxe à la vue de leur réponse dans cette enquête.

Namur, le 9 septembre - Les indépendants travaillent beaucoup et prennent peu le temps de déconnecter. C’est ce qui ressort d’une étude menée par la Caisse d’assurances sociales UCM à l’occasion des vacances d’été auprès de 1.000 entrepreneurs wallons et bruxellois.

On y apprend que plus d’un indépendant sur deux (53 %) travaille plus de 50 heures par semaine. Pire, un répondant sur dix assure bosser plus de… 70 heures par semaine ! Un résultat interpellant quand on sait que la semaine de travail normale en Belgique pour les salariés est de 38 heures, soit quasi la moitié. À la lecture de ces résultats, il n’est donc pas étonnant de découvrir que 80 % des répondants affirment travailler le soir, 81 % le samedi et 72 % pendant leurs congés. Et quand ils se permettent de se poser durant ces périodes, deux sondés sur trois assurent ressentir de la culpabilité.

Une hyperconnexion éreintante

Parmi les facteurs qui les empêchent de déconnecter davantage, on retrouve évidemment le smartphone. Ce dernier est indispensable pour 80 % des indépendants dans leur activité professionnelle. La tentation est donc grande pour eux d’y jeter un coup d’œil, même durant les moments « off ». Plus inquiétant, 83 % des sondés ressentent un sentiment d’oppression lié à cette hyperconnexion permanente. Près d’un chef d’entreprise sur deux (45 %) affirme par ailleurs que son smartphone et les écrans nuisent à son sommeil. Ils sont pourtant nombreux à essayer de limiter leur temps d’écran, en utilisant le mode « ne pas déranger » à certains moments de la journée par exemple. Mais aucune piste ne se détache de notre enquête, preuve que les entrepreneurs tâtonnent pour trouver la solution la plus efficace.

Des vacances partielles

Les chefs d’entreprises ont-ils au moins pu profiter des vacances pour lâcher prise ? La réponse est assez nuancée. 11 % des sondés n’ont pas pris cinq jours de congé consécutifs depuis au moins trois ans quand 23 % ont seulement pris une semaine par an en moyenne sur cette période. Pour beaucoup, il est encore difficile de faire une pause. En cause : ce sentiment d’être indispensable, vital à la bonne santé de sa boite. C’est en tout cas ce qu’estiment 46 % des répondants qui ont des difficultés à déléguer et 40 % qui estiment que leur boite ne peut pas tourner sans eux. Et même quand ils partent, la déconnexion n’est jamais totale pour 45 % d’entre eux, ce qui signifie qu’ils ne sont pas mentalement reposés à leur retour.

Une sensibilisation essentielle

Les indépendants sont pourtant bien conscients de l’importance du lâcher-prise. C’est d’ailleurs très paradoxal car s’ils travaillent énormément, ils savent également qu’il est important de déconnecter pour rester performant dans leur activité (47 %). À l’inverse, 27 % estiment que la déconnexion est indispensable dans leur réalité professionnelle.

Ces résultats confirment l’importance d’œuvrer pour sensibiliser les indépendants à leur bien-être. Une mission qu’UCM prend à bras le corps depuis 2022 et le lancement de son programme « J’entreprends mon bien-être ». Il propose une série de ressources et de services spécifiques pour accompagner les entrepreneurs dans leurs démarches de déconnexion.

« La déconnexion reste un défi majeur chez les entrepreneurs. Chez UCM, nous insistons : il ne s’agit pas tant de faire baisser la masse de travail par ailleurs souvent hyper-élevée. ​ Il s’agit pour les indépendants de se donner le temps de respirer, sans culpabilité ! D’avoir des moments sans le stress quotidien, notamment durant les congés. ​ Et ainsi se donner toutes les chances de performer au retour. Des entrepreneurs performants, robustes, c’est aussi un enjeu économique. », explique Renaud Francart, conseiller Statut social et Santé chez UCM.
  • Des indépendants (par province) et psychologues partenaires d’UCM sont disponibles pour répondre aux questions des journalistes sur demande.
  • Plus d’infos sur le programme « J’entreprends mon bien-être » d’UCM : https://www.ucm.be/independants-et-bien-etre-au-travail
Téléchargez le communiqué de presse

 

PS : Ne dites plus Union des Classes Moyennes, dites « UCM, l’organisation patronale et secrétariat social »

Caroline Mouzon

PR Manager, Ribbon Agency

 

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